dimanche 8 octobre 2017

Plaisirs coupables

Avec mes deux cours de graphisme au programme cet automne (puisqu'il faut bien se changer des lettres pour ne pas perdre la flamme), je me retrouve avec peu de moments libres pour palabrer sur la langue française. Ce ne sont pas les sujets qui manquent, mais le temps pour vérifier frénétiquement chaque tournure et chaque accord de ces billets. Nous nous reprendrons dans quelques semaines.

Ceci ne m'empêche pas d'avoir des yeux et de sautiller sur place dans un mélange d'irritation et d'excitation chaque fois que j'aperçois une improbable coquille bien en vue dans les rues de Montréal. Cadeau de l'extension que nous avons maintenant presque tous au bout du bras, je peux maintenant partager mon émoi. Voici donc la récolte de ma petite virée de dimanche dernier.

Pour les profanes, sachez que, sous nos grands airs de désolation face à la dégradation de la langue française, nous, humbles et dignes rédacteurs, ressentons immanquablement pendant l'exercice une secrète jubilation proportionnelle à la « cradeur » de la coquille relevée...

Deux savoureuses coquilles... sans même s'attarder à la typographie

Ouille, j'ai mal à ma cohérence. Et merci pour ce S incongru!

Un excès de zèle.